Chronique en français: Etapa 9

LE TOUR DE FRANCE 2011
Comme vous savez déjà, nous sommes trois amis qui avons décidé de faire le Tour de France, un jour avant les professionnels. C’est un défi que nous nous sommes proposé.
Nous allons faire la 9e étape. Ce qui nous coûte le plus, ce sont les déplacements. Souvent, nous devons faire 1h-1h30 de route pour arriver à l’hôtel. Nous avons eu un peu de tout : de la pluie, du vent et du froid. Pour le moment, la chaleur ne nous a pas encore atteint, mais aujourd’hui, elle a commencé à apparaître. On verra bien dans les Pyrénées !

Chronique de la 9e étape : Issoire- Saint Flour
Nous nous réveillons vers 7h30, prêts à réaliser la neuvième étape du Tour, cataloguée comme de moyenne montagne. Nous devons faire 211 km. Le départ est très près de notre hôtel donc nous décidons d’y aller à vélo. Ce matin, nous essayons de faire les préparatifs le plus rapidement possible et nous sommes devant le départ vers 10h. Huit cols de montagne nous attendent : 3 de 2e catégorie, 3 de troisième et 2 de quatrième. Nous commençons l’étape en montant, après vient une courte descente et nous continuons à monter, à monter, à monter. Nous passons deux ou trois côtes et nous pensons que nous avons déjà complété les 2-3 cols de troisième catégorie. Mais après, nous nous sommes rendus compte que nous avions monté seulement un col ! Nous continuons à monter, avec quelques descentes mais, je peux vous assurer qu’il y avait davantage de montées que de descentes. Après avoir fait 90 km. , nous affrontons le 1er col de 2e catégorie qui faisait 14 km, les deux derniers de 10% de pente. Nous allons à un bon rythme, l’étape est dure. Heureusement, il ne pleut pas bien qu’il ne fait pas chaud non plus. Nous continuons à rouler, nous entamons un autre col de 2e. Après, deux cols de 3e, un autre de 2e et pour finir, deux autres cols de 4e catégorie. Pendant le parcours, nous passons par des endroits impressionnants que nous conseillons de voir à tous ceux qui aiment la montagne. Dans le col de 2e catégorie, nous montons à plus de 1500 mètres. Quand nous sommes tout à`fait en haut, nous pensons que celui-ci aussi, c’est un col « Tour ». Les kilomètres et le temps passent. L’étape devient très dure. Le Tour dit que c’est de moyenne montagne mais pour nous, c’est de montagne, très dure. Nous faisons plusieurs arrêts pour prendre des vivres et de l’eau. Nous essayons de ne pas trop nous arrêter pour ne pas arriver trop tard. Après, nous avons plus d’une heure de déplacement pour arriver jusqu’à notre hôtel. Les kilomètres et la difficulté continuent. L’étape continue, 4 heures, 5, 6, 7…. Nous arrivons à la ligne d’arrivée à 7h de l’après-midi. Nous avons mis à peu près 9h après notre sortie d’Issoire, exactement 8 :26 de temps en train de pédaler. Une étape très dure, la plus dure depuis notre commencement. Demain , c’est jour de repos. Nous l’attendions très anxieusement. Nous pensons nous lever vers 7, 8 heures, déjeuner, laver les vélos, les régler, manger et voir l’étape des pros. Notre idée, c’est d’avoir l’après-midi de libre pour pouvoir se reposer, nous donner des massages et se détendre. On a regardé la météo et il va pleuvoir donc on ne va pas prendre le vélo. A cet instant où j’écris la chronique, nous nous dirigeons vers Mauriac où se trouve notre hôtel. Nous pensons dîner avec des cousins de ma mère qui sont venus depuis Limoges pour nous voir. Ils nous attendaient au sommet du 1er col de 2e catégorie et ils nous onr vu passer. Nous les remercions pour avoir eu cette attention à notre égard. Nous arrivons un peu en retard au dîner parce qu’ici en France, presque tous les restaurants ferment à 9h du soir et nous devons nous dépêcher pour arriver avant la fermeture. Pour nous, c’est un peu stressant. Ce soir, nous pensons arriver à l’heure. Demain, j’écrirai une entrée résumé de toutes les étapes.